Venise
c'est aussi pour nous la Biennale. Tous les deux ans, comme son nom
l’indique, la Biennale raconte quelque chose de notre époque.
Ce que les artistes ont envie de dire du monde et les techniques qu’ils
utilisent pour le dire.
Cette année, les écrans (les grands - il y a quatre ans,
c’était les petits, d’ordinateurs et de télé)
ont envahi les salles. On est pratiquement un pavillon sur eux dans le
noir à regarder ce qu’il se passe sur les murs.
Donc,
écrans noirs racontant la misère du monde qui défile
: assassinats, guerres, misère, foules, sida... ou des mini-fictions
personnelles (visages en gros plans de dépressifs, prisonniers).
Pour la Biennale de Venise, chaque pays est censé envoyer ses
artistes majeurs. On est en droit d’attendre des choses très
différentes des Japonais ou des Finlandais. C’est quand
même le cas, même s’il semble que l’art aussi
se mondialise. voir
la Biennale |